Soutenir la médecine rurale, une priorité pour les députés fédéraux MR !
David Clarinval et Kattrin Jadin, députés fédéraux MR, se réjouissent d’avoir présenté ce 3 février 2015, en Commission Economie de la Chambre des représentants, et de manière prioritaire, leur proposition de loi visant à soutenir la médecine rurale par la non prise en compte de la prime Impulseo I dans le calcul des cotisations sociales.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises depuis 2010 par les députés MR pour lutter contre la désertification médicale en zone rurale.
Concrètement, pour pallier au problème de certaines zones médicales manquant de médecins généralistes, les députés plaident pour que la prime Impulseo I, actuellement considérée comme un revenu professionnel dans le cadre du calcul des cotisations sociales, soit retirée de l’assiette du calcul des cotisations sociales. Pour les députés, « il ne faut pas reprendre d’une main ce que l’on octroie à titre d’encouragement, de l’autre ».
Cette proposition de loi complète une série de mesures déjà obtenues par ces deux députés MR dans le passé :
- une résolution relative à l’attractivité de la médecine générale en particulier en zone rurale et en zone déficitaire (adoptée en 2010)
- la proposition de loi du 14 juillet 2011 visant à réduire le taux d’imposition à 16,5% sur la prime Impulseo I (20 000 euros octroyée aux médecins généralistes lorsqu’ils s’installent dans une zone dite « prioritaire »).
Sous réserve d’une évaluation de son impact budgétaire et d’un cadre clair des zones en déficit, le Ministre fédéral en charge des PME et des Indépendants, Willy Borsus, a donné un accueil favorable à cette proposition.
Par ailleurs, David Clarinval a interpellé la Ministre de la Santé sur l’implantation des 15 nouveaux postes de garde de médecine générale (issus de l’accord médico-mutualiste) pour que ceux-ci soient dévolus en priorité aux zones en pénurie.
Pour Denis Ducarme, chef de groupe MR à la Chambre, et auteur de la première proposition de loi (2007) visant à lutter contre la pénurie de médecins en zone rurale : «Le MR a toujours plaidé pour favoriser davantage l’implantation des jeunes médecins ou le déménagement de pratiques médicales actuelles vers des zones à faible densité médicale. En tant que chef de groupe, j’ai souhaité que l’action de nos députés en cette matière soit considérée comme prioritaire. Une médecine de proximité doit être assurée à la plus grande partie de nos concitoyens ».