Langue bleue : Le ministre Clarinval prolonge les facilités de paiement de cotisations sociales pour le secteur bovin et ovin

Les secteurs d’élevage bovin et ovin dans notre pays font face à une situation particulièrement difficile en raison de la propagation de la maladie de la langue bleue. Selon l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), 15.000 bovins et 23.000 moutons ont été touchés par la maladie jusque septembre 2024. Pour aider les éleveurs à faire face à cette période difficile, le ministre de l’Agriculture et des Indépendants, David Clarinval, avait déjà décidé cet été de reconnaître ces secteurs comme en crise. Cela a permis aux agriculteurs dont le cheptel était touché par la maladie de la langue bleue de bénéficier de facilités de paiement pour leurs cotisations sociales pour le troisième trimestre de 2024. 

 

Aujourd’hui,  le ministre Clarinval propose de prolonger ces facilités de paiement pour le quatrième trimestre de 2024 pour le secteur bovin et ovin. Dans les prochains jours, une note sera envoyée aux caisses d’assurances sociales, officialisant cette reconnaissance. 

 

La reconnaissance des secteurs bovin et ovin comme secteurs en crise par le ministre permettra une gestion coordonnée et simplifiée des demandes de facilités de paiement répondant ainsi plus efficacement aux besoins des agriculteurs en ce qui concerne leurs cotisations sociales du quatrième trimestre de 2024.

 

Concrètement, les agriculteurs confrontés à des difficultés dues à la fièvre catarrhale pourront bénéficier de plusieurs options de facilités de paiement, telles que :

 

  • Le report d’un an du paiement des cotisations sociales  sans perte de droits sociaux, ni majorations ;
  • La dispense de cotisations sociales, via une demande simplifiée, avec le maintien des droits sociaux mais sans que le trimestre concerné ne puisse être pris en compte dans le calcul de leur pension ;
  • La réduction du montant des cotisations sociales provisoires en fonction des revenus attendus pour 2024.

 

David Clarinval : « La crise de langue bleue a un impact considérable sur nos éleveurs. Il est essentiel que toutes les mesures soient prises pour les aider à traverser cette période difficile. En reconnaissant ces secteurs comme étant en crise pour le dernier trimestre de cette année, nous simplifions la gestion des demandes de report ou de dispense de cotisations sociales. Je présenterai aussi rapidement un dossier devant mes collègues au gouvernement en affaires courantes pour demander des moyens supplémentaires pour rembourser les coûts de la vaccination. Je mets donc tout en œuvre pour aider nos éleveurs pour traverser cette période difficile. »

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