Flexijobs dans le secteur horeca
22 octobre 2015
Communiqué de presse
David Clarinval, député, et Denis Ducarme, chef de groupe, se réjouissent du vote positif intervenu ce jour à la Chambre en ce qui concerne l’instauration des flexijobs dans le secteur horeca.
On dénombre actuellement en Belgique 55.000 établissements horeca qui fournissent du travail à plus de 120.000 personnes et à 40.000 indépendants. Secteur à forte intensité de main d’œuvre, il se caractérise par une concurrence accrue, par des marges plutôt faibles et un besoin en main d’œuvre qui dépend de facteurs exogènes (météo, saisonnalité, localisation…). Ces éléments demandent une certaine flexibilité aux travailleurs.
Malgré les mesures de soutien prises par les gouvernements précédents, la situation du secteur de l’horeca reste précaire.
Dans ce cadre, pour maintenir les établissements et y pérenniser l’emploi, il doit être couplé à l’arrivée des caisses enregistreuses (au 1e janvier prochain), des mesures structurelles de soutien. L’instauration des flexijobs va dans ce sens et vise un double objectif : lutter contre la fraude en rendant le travail au noir moins attractif et soutenir l’emploi de qualité.
Concrètement, les flexijobs offrent la possibilité pour un travailleur qui dispose déjà d’au moins un travail à 4/5 temps de compléter ses revenus de manière officielle en travaillant dans le secteur horeca tout en se constituant des droits sociaux supplémentaires (assurance soins de santé, chômage, pension). Il offrira un salaire additionnel d’au minimum 9,5€ nets (salaire et pécule de vacances).
Pour David Clarinval : « Outre le fait que la création des flexijobs fasse partie de l’accord de Gouvernement, je reste infiniment persuadé qu’il contribuera positivement au maintien des emplois et à la création de nouveaux emplois dans le secteur horeca. Il s’agit d’une opération win-win : les employeurs bénéficieront de cotisations patronales réduites à 25% déductibles professionnellement et les travailleurs, de flexiheures [1] entièrement défiscalisées (jusqu’à 360 heures qui ouvriront des droits sociaux supplémentaires».
Ce dispositif, qui sera régulièrement évalué, veut faire évoluer les temps partiels vers des temps pleins, vers des emplois de qualité. Il doit permettre de créer des emplois, de lutter contre le travail au noir et partant, de contribuer davantage au financement de notre système de sécurité sociale.