Allocations forfaitaires mazout, gaz et électricité du Ministre Magnette
Depuis plus d’un an, le Député-Bourgmestre David Clarinval interroge fréquemment le Ministre en charge de l’énergie, Paul Magnette, sur les paiements des allocations forfaitaires mazout, gaz et électricité, en place depuis 2009, permettant aux ménages d’alléger leur facture de combustibles de chauffage.
Le Ministre Magnette avait alors indiqué que 1 393 586 demandes de réduction forfaitaire pour les années 2008 et 2009 avaient été introduites auprès de ses services. Il avait également annoncé que pour le 1er juillet 2010 au plus tard, l’ensemble de ces dossiers seraient traités.
Or, récemment, diverses personnes ont contacté David Clarinval afin de lui signaler que leurs demandes n’avaient pas encore reçu de réponse de la part de l’administration du Ministre Paul Magnette.
C’est pourquoi le Député-Bourgmestre de Bièvre a une nouvelle fois interrogé le Ministre, afin de connaitre le nombre réel de dossiers qui n’étaient toujours pas traités. De son coté, le médiateur fédéral avait lui aussi signalé la mauvaise gestion du dossier et relevé une série d’inadaptation à modifier.
Monsieur Magnette a indiqué à Monsieur Clarinval, en séance de la commission de l’économie du 8 février dernier, que plus de 6000 demandes n’avaient pu être traitées, car le numéro de compte mentionné dans le dossier était clos ou erroné. David Clarinval s’étonne que l’administration n’ait pas encore pris contact avec l’ensemble de ces personnes, au nombre excessivement important. En outre, il est étrange qu’un aussi grand nombre de demandeurs se soient trompés dans l’inscription de leur numéro de compte.
David Clarinval déplore le traitement calamiteux de ce dossier depuis 2 ans. L’administration de l’énergie montre un laxisme particulièrement déplorable en cette matière. Le Ministre n’a pu que le constater puisqu’il n’a plus souhaité reconduire cette politique en 2010 et 2011.
David Clarinval, qui espère que ces demandes soient au plus vite réglées, a signalé au Ministre qu’il ne manquerait pas de revenir sur cette question si cela s’avérait nécessaire.